À la différence de ses homologues américains saturant l'espace de psycho-drames familialistes, Alice Winocour règle les questions de la pesanteur humaine sur terre : « Proxima » se donne d'abord comme le nom d'une station d'entraînement, ensuite comme une obsession pour les étoiles, enfin et surtout comme le lointain contenu dans ce qui nous est le plus proche.