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Le Majeur en crise

Un héros qui ne l'est plus tout à fait, une action qui ne parvient plus à se boucler, une forme narrative qui ne parvient plus à contenir sa matière : d'une façon ou d'une autre, le majeur en crise raconte ces moments où la majorité entre dans un devenir-mineur.

Leslie Azzoulai et Julien Guérin dans Travolta et moi
Le Majeur en crise

« Travolta et moi » : Le Naturalisme enfiévré de Patricia Mazuy

24 février 2019
Avec « Travolta et moi », son second long-métrage de fiction sorti en 1994, Patricia Mazuy contamine le naturalisme cinématographique par une passion fictionnelle et un amour du faux enfiévrés : Analyse.
Ben Affleck et Rosamund Pike dans la bibliothèque (Gone Girl de David Fincher)
Le Majeur en crise

« Gone Girl » de David Fincher : Le retour de la petite Amy

21 décembre 2018
« Gone Girl » pose une nouvelle fois la question de la place qu'occupent la littérature et les jeux de société dans le cinéma de David Fincher. Au départ du jeu « Destins », auquel joue Nick, comment le cinéaste développe-t-il le parcours d'Amy en parallèle avec la version littéraire de celle-ci, "La Petite Amy" ?
Les familles dans tel père tel fils de Kore-eda
Le Majeur en crise

« Tel père, tel fils » de Hirokazu Kore-Eda : Quand le Maître s’endort…

10 décembre 2018
Analyse de Tel père tel fils de Kore-Eda à partir de ce qui fait émeute dans le film : l’image adulée de la popstar Masaharu Fukuyama, les mots entêtés de Shôgen Hwang, le regard spectral de Keita Nonomiya. Car il n'y a de filiation et de transmission que lorsque les maîtres s'endorment...
Thor sur son siège en plein trip dans Thor Ragnarok
Le Majeur en crise

Un space trip avec Thor et les Avengers : Les Blockbusters à l'ère du délire perceptif

25 juin 2018
Analyse des références à la drogue dans « Thor : Ragnarok » et les films Marvel. Et si l'ambition des blockbusters était de se confondre avec des trips hallucinatoires ?
Jerry Lewis Portrait par Philippe Halsman, Magnum Photos
Le Majeur en crise

La Surprise d'être vivant : Ce que peut le corps de Jerry Lewis

26 mai 2018
La surprise d'être vivant, ou ce que peut le corps de Jerry Lewis. Analyse à travers une série de films réalisés entre 1955 et 1964 par Frank Tashlin ou Jerry Lewis, d'Artists and Models à Disorderly Orderly : quand la représentation de l'émotion passe l'épreuve de l'affection.
Bernadette Lafont dans La Fiancée du Pirate
Le Majeur en crise

« La Fiancée du Pirate » : Sorcellerie, Puissance et devenir-femme

2 mai 2018
Avec « La Fiancée du Pirate », Nelly Kaplan appelle à l’expression d’une imagination en puissance, plutôt qu’à l’institution de l’imaginaire au pouvoir. C'est de sorcellerie qu'il s'agit avec Marie, l'anti-héroïne du film interprétée par Bernadette Lafont : déchaîner les « forces paniques de la nature ».
Noah Jupe et Matt Damon à table dans Suburbicon de Georges Clooney
Le Majeur en crise

« Bienvenue à Suburbicon » de George Clooney : Le Poids du Regard

6 décembre 2017
Analyse du regard dans « Bienvenue à Suburbicon », le sixième long métrage de George Clooney : des voisins voyeuristes à l'enfant observant les monstres du monde adulte.
Hulk Hogan au tribunal (Le proces d'une presse libre, Netflix, 2017)
Le Majeur en crise

Netflix : Quand les contenus antisystèmes et l'idée de liberté se font marchandises

31 octobre 2017
Enquête sur l'omniprésence de contenus libertaires et antisystèmes sur Netflix. Comment expliquer cette contradiction ? Sur quel présupposé repose-t-elle ? Comment celle-ci traduit-elle une stratégie de "contrôle" ?
Le Majeur en crise

À partir de « Charlie et la Chocolaterie » : Tim Burton, Policier de l'imaginaire et Fossoyeur de freaks

12 septembre 2017
L'imaginaire de Tim Burton, sous son apparente marginalité et malgré son origine macabre, serait en réalité traversé par un désir de conformisme totalitaire et de négation d'autres formes d'altérité.
Le feu d'artifice (Involuntary - Ruben Östlund)
Le Majeur en crise

« Involuntary : Happy Sweden », l’Armageddon de Ruben Östlund

2 août 2017
Sorti en 2018, Happy Sweden de Ruben Östlund est moins une petite leçon de morale qu'un étrange film de science-fiction apocalyptique prônant une forme de vitalisme présente dans toute l’œuvre du cinéaste. Dans ce Royaume, les Involontaires sont rois.
Laurent Lafitte dans K.O., un film de Fabrice Gobert
Le Majeur en crise

« K.O. » de Fabrice Gobert : Dérèglements d’un film double

20 juin 2017
K.O. renvoie aussi bien à une donnée scénaristique – le « fight club » clandestin auquel va prendre part le personnage principal – qu'à l’état psychologique du héros, ou encore à la situation chaotique dans laquelle se trouve le héros, avant de renoncer à tout. Explication.
Le Majeur en crise

Les blockbusters et le spectateur 2.0 : entre marketing et ingéniosité

13 janvier 2017
Dans une perspective postmoderne, les blockbusters hollywoodiens mobilisent aujourd'hui les nouveaux savoirs du spectateur, sa culture et ses attentes. Ils transforment ainsi les personnages en complices presque conscients de participer au spectacle. Ces films ne cachent plus leurs ambitions commerciale, leur cynisme mais aussi leur l'ingéniosité.
Émilie Dequenne dans à perdre la raison de Lafosse
Le Majeur en crise

De l’utilisation de la musique à des fins de rupture narrative dans le cinéma d’auteur contemporain

8 décembre 2016
Analyse d'une figure de style qui a fini par devenir un gimmick : l'usage in extenso d’un morceau de musique dans la diégèse – le plus souvent une chanson populaire –, à des fins scénaristiques et dramaturgiques, avec pour effet escompté de provoquer une émotion chez le spectateur.
Desperate Hours de Michael Cimino
Le Majeur en crise

« Desperate Hours » : Cimino aux heures désespérées du Nouvel Hollywood

25 novembre 2016
La Maison des Otages peut être lu comme un manuel de survie cinématographique : il y a là comme une invitation à jouir de façon presque enfantine du spectacle que nous offrent les images, en dépit de l'amertume et de la désillusion qui en constituent le revers.
boris-sans-beatrice-cote-2015
FIFF

La Magie des rencontres : de Boris sans Béatrice à Boris avec Béatrice

18 novembre 2016
Il en va du cinéaste comme de Boris Malinovsky, l'anti-héros de Boris sans Béatrice : sa richesse tient de la maîtrise absolue des espaces-temps, et de tout ce qui circule à l’intérieur de ceux-ci. C'est à la subversion de cette maîtrise sans reste que travaille Denis Côté, pour faire advenir une rencontre.
Le bar du mistral dans Plus Belle la vie
Le Majeur en crise

Les typologies sociales de « Plus Belle la Vie »

26 juin 2016
Premières pistes de réflexion autour de « Plus Belle la Vie » : Comment la série représente-t-elle les différentes couches de la société et les différents corps de métiers ? En tant que microcosme où se retrouvent tous les personnages de la série, quel rôle y joue le bar du Mistral ?
Anomalisa de Charlie Kaufman
Le Majeur en crise

« Anomalisa » : D'une Marionnette emmêlée dans les Ficelles du désir

18 avril 2016
Avec Anomalisa, Kaufman s'intéresse à une nouvelle force invisible logée au creux de l'être humain : le désir, à la fois amoureux et sexuel qui, dans les nouages complexes qu'il opère, définit une attente envers l'autre autant qu'avec soi-même et le monde dans lequel on se trouve.
Friends-celui-qui-jouait-à-la-balle3
Le Majeur en crise

« Friends » : Quand la comédie de caractère trébuche sur le jeu sans acteur

5 mars 2016
Il arrive parfois que l’histoire n’avance plus, que la situation globale trébuche, que les acteurs se mettent véritablement à jouer. C’est ce jeu, pour rien, qui se donne à voir dans l’épisode 21 de la saison 5 de la série « Friends » : « Celui qui jouait à la balle ».
L'air surpris de Mister Bean
Le Majeur en crise

Quelques mots sur l'intelligence de Mr. Bean

7 janvier 2016
Pourrait-on imaginer que Mr. Bean puisse nous éveiller à l’art du portrait ? Une séquence admirable du film Bean (1997) va nous permettre de saisir toute la richesse du personnage que Rowan Atkinson n’a cessé de décliner avec inventivité.
Knock Knock de Eli Roth
Le Majeur en crise

« Knock Knock » de Eli Roth

2 janvier 2016
S'il y a une morale à Knock Knock, ce n'est pas à la perversité ou à la violence latente du spectateur qu'elle s'adresse : Eli Roth rappelle simplement comment notre société crée des modèles artificiels qui peuvent nous rendre prisonniers de ses illusions et de ses archétypes.